La fin du FFM?
Près de 10 ans après la première crise vécue par le Festival des films du monde de Montréal (FFM), l'avenir de l'événement est à nouveau remis en question.
Comme il a été révélé par dans les pages du Devoir, Téléfilm Canada, la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) et la Ville de Montréal auraient retiré leurs subventions au festival, qui doit se tenir du 21 août au 1er septembre.
La Ville de Montréal, qui devait offrir une aide de 150 000 $, la SODEC (230 000 $) et Téléfilm Canada (300 000 $) n'ont pas voulu commenter publiquement l'affaire.
Joint par téléphone, Serge Losique, président et fondateur du FFM, a nié que le prochain festival était en péril.
« C'est du bavardage tout ça. Nous préparons le festival de cette année de façon sérieuse, a-t-il d'abord répondu. Il n'y a aucun danger pour le festival, point à la ligne. Je ne veux pas commenter la décision de la SODEC publiquement. Nous avons des ententes avec d'autres ministères, dont celui du tourisme. »
Losique a indiqué que les différentes subventions municipales, provinciales et fédérales représentent un peu moins de 50 % du budget global de l'événement. Il est également revenu sur la « saga des festivals » de 2005, quand les différents paliers de gouvernement avaient préféré soutenir le naissant Festival international de films de Montréal (FIFM), chapeauté par Daniel Langlois. Le FIFM s'était toutefois soldé par un échec et avait été dissous en 2006
« Ils nous ont coupé 9 millions depuis la saga des festivals, a poursuivi le fondateur du FFM. Aucun autre événement n'aurait pu survivre. On a réussi parce qu'on a travaillé fort et qu'on s'est sacrifiés pour le public. La mauvaise publicité que l'on reçoit de temps à autre n'attire pas tellement les mécènes, et les commanditaires non plus. »
L'industrie maintenant réunie à Toronto
Pour le producteur et distributeur Christian Larouche, de Christal Films (Louis Cyr, Les Pee-Wee 3D : l'hiver qui a changé ma vie), le Festival des films du monde est un événement destiné aux cinéphiles qui a été déserté par l'industrie.
« Depuis plusieurs années, chez les professionnels, tout est rendu à Toronto [TIFF], c'est là que ça se passe. C'est le deuxième plus grand festival après Cannes, et devant Berlin. Toronto est devenu une plateforme importante, non seulement pour les Américains, mais pour toute l'industrie. Pour nous, c'est incontournable. »
« [Le FFM] n'a pas su réunir le milieu du cinéma, poursuit Larouche. Les producteurs, les réalisateurs, les auteurs, on aurait aimé avoir une fête pour se rencontrer. Tranquillement, Toronto a réussi à faire ça. Quelles seront les conséquences sur le FFM, je ne le sais pas, mais on lui souhaite bonne chance. »
Avec les informations de Melanye Boissonnault et de Tanya Lapointe
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